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Policier tué en Seine-et-Marne : DLR réclame des mesures immédiates !
17/03/2010 16:09
COMMUNIQUE DE PRESSE
Meurtre d’un policier à Villiers-en-Bière : assez des violences contre les forces de sécurité publique !
Le meurtre odieux d’un policier hier soir à Villiers-en-Bière s’ajoute à la liste de plus en longue des violences commises contre les forces de sécurité publique, avec des conséquences parfois tragiques.
J’adresse en mon nom et en celui du rassemblement gaulliste que je préside, toutes mes condoléances aux proches de ce père de famille de 52 ans, abattu en accomplissant son devoir au service de la République et des Français.
Je comprends et partage entièrement la colère et le désarroi de la police nationale aujourd’hui endeuillée, dont les agents risquent leur vie au quotidien sans être suffisamment soutenu par le gouvernement, plus préoccupé d’économies comptables que de la sécurité des fonctionnaires et des citoyens.
Pour lutter contre cette situation inadmissible, je propose deux mesures immédiates :
Le durcissement des sanctions, avec la suppression, refusée encore tout récemment par la Garde des Sceaux, d’une partie des remises de peines automatiques et avec des sanctions plus sévères contre les auteurs de violences faites aux agents de la sécurité publique ;
Ainsi que je n’ai cessé de le réclamer depuis des mois, la fin de la folle politique de non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite (RGPP), qui empêche de plus en plus l’Etat d’accomplir ses missions essentielles d’intérêt général, notamment en matière de police.
Une fois passé le temps du deuil, le gouvernement devra une fois pour toutes s’expliquer sur les terribles conséquences de cette politique.
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du rassemblement gaulliste Debout la République
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Revue de presse au lendemain du premier tour
17/03/2010 09:43
La bonne surprise est pour Nicolas Dupont-Aignan » relève Paris-Match, « chevaleresque » commente le site Slate à propos du duel avec Jégo sur le plateau de France3, « excellent score » pour Le Post, DLR devant le MoDem observe l’Humanité,…
Les médias ont tous relevé la réelle performance de la liste DLR en Ile-de-France, qui manque de peu la barre des 5%.
Courtisé par l’UMP qui voudrait bien s’approprier des voix qui pourtant n’appartiennent qu’aux électeurs eux-mêmes, DLR s’en tient à la ligne définie par NDA dès le soir du premier tour : « Pas de consignes de vote ! »
« Désormais, il faudra compter avec nous »
NICOLAS DUPONT-AIGNAN, député maire de Yerres, obtient 8,6 % en Essonne
Le Parisien, édition de l’Essonne, 15 mars 2010
Il amené une campagne offensive, arpentant les gares et sillonnant le département dans son camion de pompier. En Essonne, Nicolas Dupont- Aignan a réussi à transformer l’essai.
Pour lui, pas de ticket pour le second tour, mais un score « prometteur ». Le patron de Debout la République parvient à décrocher la cinquième place, juste derrière le Front national, avec 8,6 %. C’est dans son fief que le député-maire de Yerres réalise son meilleur score, en frôlant les 50 %des voix. Il dépasse les 35 % à Brunoy et à Janvry, dont le maire, Christian Schoettl, n’est autre que le troisième de sa liste.
A Montgeron, ville PS, il s’offre même le luxe de se classer premier (27,8 %). Idem à Vigneux, où il récolte le double de voix de l’UMP, avec 24,5 %. Un « résultat exceptionnel, se réjouit NDA. Désormais, il faudra compter avec nous en Essonne, c’en est fini de l’hégémonie de l’UMP à droite. »
Le candidat gaulliste a annoncé qu’il ne donnerait « pas de consigne de vote » pour dimanche, pendant que l’UMP appelait ses électeurs à le rejoindre.
S.B.
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Le néolibéralisme est un darwinisme
17/03/2010 09:35
La loi du plus fort
Dans ce livre de référence, l’économiste se faisait volontiers philosophe et affirmait que le libéralisme avait muté à la fin du 19ème siècle en néolibéralisme sous une double influence. Tout d’abord, les théories de Darwin, pour lesquelles la loi du plus fort serait la loi de la nature à travers la théorie de l’évolution. Puis l’application des mathématiques à l’économie puisque la mise en équation de l’homme doit présupposer un être autonome uniquement mû par ses intérêts égoïstes.
La thèse du livre était de dire qu’au contraire, l’homme avait deux facettes : « l’être soi » et « l’être avec », le premier représentant le versant individualiste et autonome de l’homme, le second, son besoin de lien social. Il va sans dire que pour l’auteur, l’homme ne peut s’épanouir que dans un équilibre de ces deux êtres. Il soutient en revanche que la société néolibérale en construction depuis quelques décennies tend à nier le besoin d’être avec pour ne retenir que l’être soi.
Une crise darwinienne
La crise que nous traversons est une illustration parfaite de cette analyse. En effet, les néolibéraux ont obtenu des Etats et des hommes politiques de droite comme de gauche qu’ils laissent faire le marché, que ce soit pour le commerce, la monnaie ou la finance. Ainsi, les droits de douane ont baissé, les marchés monétaires ont été libéralisés, les mouvements de capitaux libérés et les banques ont d’autant plus pu faire ce qu’elles voulaient que ce sont elles qui fixent leurs règles…
C’est bien l’anarchie néolibérale qui est responsable de la crise. Pour reprendre les termes du Général de Gaulle, le « laissez-passer » provoque en Occident chômage et perte de pouvoir d’achat, ce qui pousse les ménages à s’endetter toujours davantage pour pouvoir acheter un logement, d’autant plus qu’ils sont appâtés par les prêts trompeurs des banques, que l’on a « laissé-faire » pour cela et pour se couvrir par des mécanismes qui démultipliaient le risque au lieu de le couvrir.
Une solution toute aussi darwinienne
Pire, la loi du plus fort s’est aussi illustrée dans les remèdes apportés à la crise. Alors que l’on a laissé les ménages empêtrés dans des emprunts léonins faire faillite et perdre leur maison, les banques qui avaient joué avec eux ont été jugé « trop grosses pour faire faillite ». Pire, la crise a encore aggravé la concentration du secteur tout en ayant consacré l’aléa moral du système financier qui sait aujourd’hui que les Etats les sauverons forcément en cas de crise, pour éviter une faillite du système.
Et aujourd’hui, alors que les grands pays peuvent avoir des déficits massifs sans sanction du marché, les plus petits (Irlande, Grèce, Lettonie) se voient imposer des plans de rigueur sauvages. De même, si la crise frappe durement les plus pauvres, avec l’envol du chômage et la stagnation du pouvoir d’achat, les grandes fortunes et les traders ont passé une très bonne année 2009, au point que certains se portent presque déjà mieux qu’avant la crise.
Naomi Klein avait raison de parler d’horreur économique. C’est bien ce qui caractérise le système actuel. La volonté de libéralisation sans limite de l’économie provoque un retour en arrière effrayant où l’homme revient à l’état de nature dans une loi de la jungle qui efface notre humanité.
Laurent Pinsolle
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Triple échec, triple sanction
17/03/2010 09:25
Les Français ont manifesté dimanche leur colère. Abstention massive, poussée du FN, vague rose, il faut vraiment être aveugle et sourd pour ne pas admettre l’ampleur de la claque pour le Président, son gouvernement et l’UMP.
Dimanche soir, sur les plateaux de télévision, le déni de réalité qui s’est emparé des leaders de l’UMP était saisissant. Comme dans une sorte de secte, chacun récitait des arguments issus d’une fiche transmise sans doute par les courtisans de l’Elysée. Comment des Ministres, des responsables politiques plutôt censés, peuvent-ils, par esprit de cour, oser dire de telles âneries ?
Il n’y avait pas la moindre once de sincérité dans ces propos, dont la mauvaise foi, himalayenne, n’avait d’égal que le ridicule. Ils auraient au moins pu mettre les formes. Mais non, puisqu’il ne faut pas contredire Nicolas Sarkozy, chacun répète en boucle des slogans absurdes et des raisonnements totalement spécieux, dignes des plus beaux syllogismes.
Les Français vont être malheureusement dans l’obligation, dimanche prochain, de réitérer leur vote pour se faire comprendre alors même que, j’en suis convaincu, ils ne votent à gauche que par défaut.
Si l’on prend un peu de recul, ce vote sanctionne un triple échec :
1 – l’échec tout d’abord du parti unique. Depuis 2002 on peut me reconnaître le mérite de la constance. J’ai toujours été hostile à cette fausse bonne idée de l’Union pour l’Union. Le résultat est là. Faute de présenter au 1er tour des listes différentes et d’être capable au second de présenter un projet de rassemblement, les électeurs du Centre quittent l’UMP et les électeurs gaullistes aussi. PS, Ecologistes et FN n’ont plus qu’à se frotter les mains !
2 – Deuxième échec, celui de la politique menée depuis 2007 et surtout de la contradiction entre le volontarisme affiché et le conformisme des décisions gouvernementales. Si l’on regarde une carte électorale, on voit bien que c’est l’électorat populaire, celui qui avait voté NON en 2005, celui qui avait cru en Nicolas Sarkozy en 2007, qui est aujourd’hui désespéré. Comment s’en étonner quand rien ne change sur le front économique (euro trop cher, absence de protection, etc.) ni sur l’insécurité, ni sur l’immigration !
3 – Ce vote sanctionne enfin l’échec personnel du Président de la République qui, dans un contexte de crise économique et sociale sans précédent, continue de fanfaronner, d’aduler l’argent-roi, en contradiction totale avec un discours de remise en cause des excès du capitalisme.
Un mauvais Président, une mauvaise politique, une mauvaise stratégie électorale, comment imaginer un sursaut sans tout revoir radicalement ?
La France n’a jamais eu autant besoin d’un Président digne et rassembleur, d’une politique qui aille enfin aux racines des problèmes et redonne une marge de manœuvre à la France, d’une diversité politique pour rassembler des électorats qui ont toujours été divers.
Il y a urgence...
NDA
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Nicolas Sarkozy en échec
15/03/2010 14:20
Même s’il avait affirmé ne pas s’impliquer dans la campagne des régionales et qu’à « campagne régionale, conséquences régionales », c’est bien le président de la République qui était à la manœuvre depuis plusieurs mois. Le résultat d’hier est un échec personnel.
Une stratégie présidentielle
A l’automne, Nicolas Sarkozy avait soutenu qu’il s’impliquerait dans les élections régionales, sans doute requinqué par les résultats des élections européennes et l’échec du Parti Socialiste. Et même si dans la dernière ligne droite, il a fait mine de s’en détacher, il était bien l’architecte de la stratégie de l’UMP. En effet, c’est lui qui a voulu faire des listes rassemblant toutes les composantes de sa majorité (MPF, NC, CPNT et autres groupuscules) dans le but de faire un gros score au premier tour et largement devancer le Parti Socialiste, qui n’avait pas fait liste commune avec ses alliés.
C’est également lui qui avait voulu le débat sur l’identité nationale, qui était sensé piéger la gauche. Il avait donné de sa personne, par les déplacements qu’il avait accomplis dans les semaines précédant le scrutin et avait donné une interview au Figaro Magazine pour essayer de motiver le cœur de son électorat. Enfin, il avait demandé à ses ministres de s’engager dans la campagne. Bref, cette campagne était pour beaucoup la campagne de Nicolas Sarkozy et on peut sans doute voir sa patte dans les réactions des représentants de la majorité hier soir, qui déniait toute défaite.
L’échec de l’UMP
Cette stratégie est un échec sur toute la ligne. Le fait de rassembler tous les soutiens du président de la République n’a pas permis à l’UMP de faire un bon score. Le parti présidentiel est au plus bas et n’a aucune réserve pour faire mieux au second tour, ce qui lui laisse uniquement l’espoir de conserver l’Alsace. Tous les ministres candidats ont été largement battus, avec des scores très mauvais pour Xavier Darcos ou Bruno Lemaire. Enfin, même si la crise est sans doute la première raison de la remontée du Front National, le débat sur l’identité nationale l’a sans doute aidé…
En outre, ce ne sont pas les réactions de la majorité hier soir qui pourront l’aider pour le second tour. On avait l’impression d’entendre les dirigeants de l’Union Soviétique défendant leur bilan. Le déni de réalité a atteint un niveau absolument incroyable, entre un François Fillon qui dit que « rien n’est joué » et que le PS et l’UMP sont « dans un mouchoir » (alors que le premier, déjà devant, dispose de près 20% de réserves avec Europe Ecologie et le Front de Gauche…) ou un Yves Jego parlant de la « trahison » que PS et Europe Ecologie allaient faire à leurs électeurs en fusionnant…
Le Parti Socialiste va sans doute se réjouir d’un tel résultat mais il doit plus aux erreurs répétées de l’UMP, à la mauvaise situation économique et au décalage considérable entre les promesses de campagne du président et son bilan. Le score du Languedoc Roussillon est là pour relativiser le poids de la rue de Solférino. En outre, Ségolène Royal préserve l’avenir avec ses 39%. Debout la République signe un beau succès en Ile de France avec 4,15% (contre 2,5% aux européennes) en devançant le Modem de François Bayrou et le NPA d’Olivier Besancenot.
Mais le fait le plus marquant reste sans doute les plus de 50% d’abstention qui marquent une véritable fracture démocratique entre les Français et des dirigeants qui perdent chaque jour davantage la confiance de nos compatriotes.
Laurent Pinsolle
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